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CITOYEN HMIDA
9 avril 2020

LE PONT de la RIVIÈRE KWAI, 40 ans plus tard....

Confinement oblige...Impossible d'avoir de nouvelles lectures, donc je pioche dans ma bibliothèque et je ressors quelques vieux livres, que j'avais lus il y quelques années, parfois il y a plusieurs dizaines d'années..

C'est le cas de "LE PONT DE LA RIVIERE KWAI" de Pierre BOULE sorti en 1952 et que j'avais acquis dans les années 80 dans une édition René JULIARD illustrée et assez luxueuse. 

kwai

J'ai toujours en tête la lanscinante musique qui  accompagnait les dernières minutes du film éponyme réalisé en 1957  par David LEAN avec Alec GUINESS et William HOLDEN.

kwai film

A l'époque j'avais été fasciné par la dignité et le courage du héros, colonel anglais, prisonnier des japonais avec tout son régiment, qui refusait que ses officers effectuent des travaux manuels  en infraction aux convetions internationales en matière de traitement des prisonniers militaires.

Je me souveiens avoir été subjugué par cet homme qui a fini par imposer à ses geoliers sa manière de voir mais qui a réalisé pour le compte de ses ennemis le fameux pont sur la rivière Kwai, dans les régles de l'art, parce qu'il avait une très haute idée de lui-même, de son rôle en tant qu'officer de l'armée britanique et de son sens très poussé du devoir et de la discipline.

Je ne vous raconterai pas l'histoire mais en la relisant quanrante ans plus tard, je me rends compte que beaucoup d'éléments m'avaient échappé à l'époque.

L'auteur français Pierre BOULE,  qui a écrit ce roman   en  patrant de faits historiques véridiques  mais aussi en puisant aussi dans les souvenirs de son séjour en Indochine alors française, n'hésite pas à utliser un langage frisant  le racisme le plus abject à l'égard des japnnais.

On peut trouver des passages entiers dans lesquels Pierre BOULLE enscence la civilisation ocidentale (après tout il en fait partie) mais d'autres plus nombreux où il traite les japonnais de barbares, de sauvages sanguinaires, d'incompétents notoires  dont l'incompétence s'explique par leur façon de penser, de vivre, d'exister même !

Ses descriptions de l'officier nippon qui dirigeait le camp de prisonniers, celle des soldats japnais qui y servaient, celles des auxiliaires coréens qui les aidaient, relèvent du délit de faciès le plus total : l'officier est un alcoolique irrécupérable, les soldats des barbares tortionnaires et les coréens avaient des "face de goriles"! 

Les officiers britaniques parlant des japonais les traitent de "imbéciles" et qualifient leur manière de travailler de "gachis, pagaile, anarchie" dont le résulat est "à vous dégouter".

Après tout, Pierre BOULE reprenait le lexique utilisé alors par les français quand ils évoquaient les indochinois :  rappelons qu'à l'épqoue où ce roman a été écrit, les français n'avait encore été écrasés l'armée des  vietnamiens du général Giap.

En tous cas, il est bon de relire ce genre de roman et essayer de remettre les choses au point un demi-siècle plus tard ! 

Au moins que le confinement serve aussi à cela ! 

 

 

 

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