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CITOYEN HMIDA

28 novembre 2020

UN LIVRE INUTILE ET PRETENTIEUX

On peut se demander pourquoi Ahmed TOUFIQ a écrit ce livre et pourquoi il a été traduit.
Aucun intérêt ni littéraire ni historique.
LES VOISINES D'ABOU MOUSSA (traduit par Philippe Vitreux) - LE FENNEC - 2008
Je ne sais pas ce que vaut la version originale en arabe parue en 1997 : l'auteur n'était pas pas encore ministre des Habous et le roman avait donné lieu à une adaptation cinématographique  éponyme par Abderrahman TAZI en 2003, une fois Ahmed Taoufiq  installé à la tête de son ministère.
Le film, malgré une distribution assez brillante (Bouchra Charaf, Omar Chenbod, Mohamed Miftah, Ahmed Taïb El Alj, Naïma Lemcherki, Mohamed Nadif, Abdelatif Hilal, Younès Megri)  et des moyens importants (décors,costumes d'époque et scènes en extérieur) n'a pas laissé un souvenir particulier dans l'histoire du cinéma national, contraire à une autre oeuvre du réalisateur plus personelle, l'inoubliable A LA RECHERCHE DU MARI DE MA FEMME.
 
L’image contient peut-être : texte qui dit ’Les voisines d'Abou Moussa Ahmed Toufiq Roman Editions Le Fennec’
 r


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25 novembre 2020

IL SE CROIT FORT, CE CON... En fait, ce n'est qu'un minus ...

Même ce salopard de COVID 19 n'arrive pas à y mettre fin .

Bien au contraire ...

LES FEMMES SONT TOUJOURS VICTIMES DE VIOLOENCES DE LA PART DE CEUX QUI SE PRETENDENT DES HOMMES!

 

femme_battue_par_son_conjoint

 

Les machos et autres fiers-à-bras, ces  malotrus malembouchés toujours prêts à taper sur les femmes parce qu'ils les savent vulnérables, sans défense, ont profité du confiment que la pandémie nous a imposé, à nous tous à travers le monde, un confinement plus ou moins long, plus ou moins sévère, plus ou moins contraignant, pour exercer leur passion perverse : faire violence à la femme ! 

Au lieu de faire attention à ne pas participer à la propagation du virus, ces supermen de la 25ème heure ont profité des diffficultés nées du confifement, pour se déchainer contre leurs épouses, leurs compagnes, leurs maitresses, parfois leurs filles et leurs soeurs!

Et cela dans l'impunité la plus totale, donc en toute lâcheté : on ne parle plus de violence aux femmes dans les journaux, à la télé, sur les réseaux sociaux! Puis que COVID 19 était la vedette ...

Oubliés les "FEMINICIDES" que les activistes dénonçaient  l'année dernière à la même période! On ne parle plus que de contamination, de masques, de gestes-barrière et depuis quelques jours de vaccins!

Silence radio sur les violences faites aux femmes! 

Mais cela n'enlève rien à l'ignominie de cette violence, à la lâcheté de ces hommes qui l'exercent, aux drames auxquels elle conduit !

Il y a un dicton chez nous qui affirme : "la religion du prophète vaincra" (dine nabi yaghleb) ..Je n'en sais rien mais ce qui est sûr c'est que la femme finira par vaincre....

P.S. : comme tous les ans ce billet est dédié à celle qui se reconnaitra ! 

 

 

22 novembre 2020

Le sacrifice inutile de deux jumeaux...

Ce roman ne paie pas de mine et je l'ai acheté chez un bouquiniste sans prétention : L'ORANGERAIE de Larry TREMBLAY, (paru initialement chez ALTO en 2013) dans une édition LA TABLE RONDE de 2015.

Pourtant je n'ai pas hésité un moment à le prendre, bien que je n'en connaisse pas l'auteur.

orangeraie

Peut-être ai-je été influencé  la quatrième de couverture signée Sorj CHALANDON dont le nom m'était vaguement connu :"C'est un très beau livre, qui est brutal, qui est habité, qui est hanté, vraiment superbe"

Et je n'ai pas été déçu ou plus exactement je n'ai pas été totalement déçu!

La trame du roman est très bien tissée et aborde un problème de fond d'une extrême importance : le sacrifice des enfants au nom de Dieu dans les régions les plus déshéritées du monde que l'auteur ne désigne pas formellement, mais on peut y reconnaitre l'Afghanistan ou n'importe quel pays où les populations se déchirent au nom de la religion.

On peut résumer le roman en quelques mots : une famille dont les grands-parents ont été décimées par uobus tiré de "l'autre coté de la montagne", des parents éplorés et des jumeaux dont l'un est condamné par la médecine, une vengeance qui semble normale puisque'elle se fera au nom de Dieu et au bout du compte une excroquerie monumentale!

Je ne vous en dis pas plus mais la lecture de ce roman est prégnante : l'histoire de ces deux jumeaux dont le sacrifice de l'un passe par le sacrifice de l'autre est troublante par son invraisemblance même que par les vérités qu'elle met en lumière.

Et c'est cette partie du roman qui en fait sa force e raison d'être : la dernière partie est plus paternaliste et l'auteur aurait pu s'épargner la peine de l'écrire.

Mais je crois que Larry Tremblay n'a pas su résister au désir de rappeler que les occidentaux sont là pour sauver le monde et le comprendre! Dommage, car le lecteur aurait voulu et surtout aurait pu tirer de ce roman les leçons qui s'imposent en condamnant la guerre quelque en soient les motifs, en candamnant les massacres d'innocents, en condamnant l'exploitation des faiblesses des croyants à des fins politiques.

Cependant, ce roman est à lire....Et on peut regretter qu'il n'ait pas été écrit par un auteur venu d'un des ces pays où ces situations sont vécues au quotidien! 

20 novembre 2020

A LA VEILLE DES PROCHAINES ELECTIONS, Y A-T-IL UNE VIE POLITIQUE DANS CE PAYS?

Comme à la veille de toutes les échéances électorales, nous observons un frémissement dans l'activité politique du pays !

Et encore une fois, les partis politiques mettent sur la table le code électoral, avec chaque fois une nouvelle astuce pour s'assurer le maximum de sièges et non pas pour assurer une meilleure représentation nationale!

Cette fois-ci, le sujet à la mode est - non pas comme pour les élections précédentes le "seuil", pour mémoire le pourcentage minimum que doit réaliser une liste pour prétendre à un siège - mais le "quotient électoral" qui prendrait en compte le nombre des électeurs inscrits ....Je n'entre pas ans les détails par ce que ce serait trop compliqué  - d'ailleurs les partis eux-même n'y comprennent rien : certaines formations qui défendaient mordicus le système actuel sont les plus fervents adeptes d'un changement ...A n'y comprenre rien, je vous dis! 

Mais à part cette petite tempête dans un verre d'eau même pas à moitié pein - rappelons que d'une part de très nombreux citoyen/nes ne sont pas inscrit/es sur les listes électorales et que d'autre part l'abstention atteint des niveaux plus qu'alarmants - quid d'une véritable vie politique dans notre pays ?

Si nous excluons les derniers discours du souverain, nous ne voyons aucune projection vers l'avenir présentée par un parti : ni par ceux de la majorité hétoroclite ni par ceux de l'opposition.

Nous n'entendons que critques après critiques sur tout ce qu'entreprend le gouvernement! Il faut bien reconaitre que l'équipe de Saadine AL OTHMANI ne brille ni par sa cohésion ni par son efficacité ni par sa manière e communiquer.

Et poutant cette année 2020 a été suffisament perturbée par la pandémie du Covid19 qui a ravagé notre économie et mis à mal notre système de santé et montré les limites de notre oragnisation éducative!

Cela aurait pu être l'occasion pour les dirigeants politiques de réfléchir à des propositions pour élaborer leur programme électoral ..

Non, chacun applaidit béatement les décisions royales car cela dédouane les dirigeants des prtis politques de tout prise de décision. Mais en attendant, chacun pense surtout à comment  rester non pas au pouvoir mais aux postes proches du pouvoir! 

Alors pour les prochaines élections, nous pouvons faire notre deuil de toute nouveauté !

Les communales se dérouleront dans le climat habituel de lutte à une toute petite échelle, sans envergure et sans programme.

Les régionales se feront l'infifférence la plus totale car personne ne s'est rendu compte que nous sommes entrés dans un processus de régionalisation avancée.

Les législatives enregistreront peut-être un taux d'ébstention encore plus élévé que d'habitude, déligiyimant ainsi d'avantage la représentatio nationale qui n'a pas su répondre aux voeux de la nation.

Cette situation n'est pas normale et elle ne peut que porter préjudica au processus démocratique auquel nous adhérons tous et toutes!

Quelle serait la solution? 

18 novembre 2020

Ce 18 novembre, CITOYENHMIDA fête ses 15 ans ...

CITOYENHMIDA existe depuis le 18 novembre 2005, cela fait déjà quinze ans ..

Quinze ans pour un blog, c'est plus que l'âge de la maturité, plus que l'âge de raison, plus que l'âge de la sagesse....C'est l'âge de la vieillesse...On sidait à un moment que la durée de vie d'un blog personnel était - dans le meilleur des cas - de dix-moi mois...Quelqu'uns ont survécu à cette-butoit...CITOYENHMIDA en fait fièrement partie!

En quinze ans, CITOYENHMIDA a connu bien des péripéties...

Blog généraliste, né à la suite d'incitations de mes enfants, il a dû changer plusieurs fois d'adresse ...Le premier hébegeur s'est volatisé sans laisser de trace...Le second m'a gentiment mis à la porte pour défaut de paiement du loyer ...Je ne lui en veux pas, : il s'agit d'une inadvertance de ma part. Le troisème me loge depuis un bon moment, sans problème! Mais je me suis arrangé pour tout archiver sur plusieurs supports, pour le cas où ......

Blog généraliste, cet espace a souvent été attiré par la politique, surtout la politique intérieure : cela a donné lieu des joutes parfois très violentes, mais toujours intéressantes et respectueuses des idées des autres.

Mais la mode ou plutôt ce qu'on appelle la "tendance" étant le moteur qui fait tourner le monde, les blogueurs ont abodonné leurs blogs et ont suivi Maitre FaceBook, attirés par une audience plus facilement ccessible et aussi par la facilité il faut bie le reconnaitre!

Pourtant,  CITOYENHMIDA a continué contre vents et marées...

Au fil des années, il devenu plus un recueil de fiches de lectures..Sur FaceBook, les gens postent la page de couveture des livres qu'ils ont entre les mains, CITOYENHMIDA continue a donner mon avis sur les livres que je lis.

L'année prochaine, nous connaitrons des élections de tous ordres...Peut-être serait-ce l'occasion de renouveller CITOYENHMIDA...Mais le manque de lecteurs et de fréquantation sur ce réseau soial seront un frein bien difficile à desserrer .

Mais je ne désespère pas....CITOYENHMIDA m'a tenu compagnie depuis quinze ans, je ne vais pas l'abondoner pour une question de mode! Je continuerai donc à discuter avec lui et à lui confier mes sentiments sur le monde qui nous entoure !

N'oublions pas que ce blog réunit les "chroniques d'un citoyen lambda qui regarde et commente ce qui se passe autour de lui".

  

 

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9 novembre 2020

Abeilles vs frelons : la Tunisie face à ses démons!

Ce roman, paru en 2017, est le genre de livre que je choisis au feeling !

D'abord une jaquette absolument étonnante mais qui laisse deviner, grâce à sa chechia rouge vif,  que le personnage est tunisien.

Ensuite un titre plus que mystérieux : "L'AMAS ARDENT" .

Et un auteur qui ose mettre son nom en petits carractères Yamen MANAL Modestie bien tunisienne.

Enfin une maison d'édition tunisienne plutôt modeste, inconnue presque : Editions Elyzad.

amas

Très bizarrement, ce roman commence par un chapitre 0.....dont on ne comprendra le sens qu'une fois le livre refermé! Mais dès les premères pages, on note un style fluide, parfait, concis et attachant .

Une fois la lecture commencée, on ne lâche plus le roman.

Et pour cause .....Bien que l'action ne soit pas clairement située dans un pays donné, on devine assez rapidement qu'il s'agit de la Tunisie lors des années qui ont suivi la chute et la fuite de Ben Ali et qui ont vu apparaitre les prémices d'une démocratie tant attendue....

Mais cette démocratie apportera dans ses bagages un mouvement islamiste dont le but est l'instauration d'un hypothétique califat.

L'auteur a  choisi pour parler de cette situation politico-sociale la technique de la fable ou du conte de l'allégorie...avec comme symbole une colonie d'abeilles, travailleuses et productrices d'un miel exquis, attaquée par des frefons terribles carnassiers, venus d'on ne sait où...

On comprend vite que  ces abeilles se sont la jeunesse tunisienne, les frelons maléfiques les fanalitiques fous de Dieu arrivés dans les bagages des islamistes, bagages envoyées par les lointains  émirs très riches, généreux mais pétris d'intentions malsaines!

Le roman est mené tambour battant, avec quelques pages sublimes décrivant l'activité des abeilles sous la sage direction du vieil apiculteur Don, d'autres pages terrifiantes montrant une campagne électorale entreprise sous le signe d'Allah, quelques pages glaçantes où l'on voit comment un prêcheur salafiste réussit un lavage de cerveau collectif et transforme de paisibles citoyens en djihatistes prêts à mourir.

Il ne faut que j'en dise trop sur l'intrigue qui ne se déroule que sur 235 pages, denses et très bien écrites.

Bonne lecture ! 

 

 

3 novembre 2020

MAALOUF SE SOUVIENT ET NOUS PREVIENT.....

Amine MAALOUF signe un essai tout à fait particulier : LE NAUFRAGE DES CIVILISATIONS paru chez Grasset en mars 2019.

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Tout à fait particulier, parce que très personel alors que le sujet en est très vaste, à la limite universel!

Amin MAALOUF nous a habitué à ses anlyses très pertinentes sur la notion d'identité et sur la notion d'origne. Même ses oeuvres de fiction ont toujours porté sur l'histoire des peuples qui se font et se défont, sur des familles qui traversent l'histoire.

Cet essai ne ressemble à aucune oeuvre précédente de l'auteur : on pourrait la qualifier à la fois  de "testament"   mais aussi de "mémoires" d'Amine MALLOUF.

La première phrase de l'essai est emblématique : "je suis né en bonne santé dans les bras d'une civilisation mourante". Elle résume en quelque sorte tout le reste de l'ouvrage.

Et à partir de cette phrase-choc, Amine Maalouf remontre toute sa jeunesse, il revit les souvenirs "d'un paradis en flammes", celui de sa mère en Egypte, puis celui de son père au Liban, qu'il a vu dispraitre ou dont il a été expulsé ou du moins duquel il a été obligé de s'exiler vers d'autres cieux plus cléments! 

Cet aspect personnel n'est pas sans intérêt car il permet à Amin Maalouf de nous donner une explication de l'état du monde actuel à travers quelques dates-clés.

1967 et la guerre des Six-jours, qui a scellé la fin du rêve arabe.

1975 et la guerre civile du Liban qui a vu s'écrouler le modèle libanais, rare dans l'histoire,  de coexistence de plusieurs commuiatés religieuses sur un même territoire!

1979 et ce qu'il appelle les "révolutions conservatrices" avec le début du "régne " de Den Xiaoping et l'abondon officiel du maosisme en Chine,   l'apprition du régime islamique en Iran et la de prise du pouvoir des conservateurs purs et durs en Angleterre!  Peu de temps après, les républicains conservateurs prennent les rênes du pouvoirs aux USA avec Ronald Reagan.

1989 : Avec l'effondrement du régime communiste, Amine Maalouf conclut que "Le communisme a disparu et le capitalisme n'arrive pas à résoudre les problèmes. Les gens sont désespérés".

Amine Maalouf insiste sur la naissance de l'islamisme djihadiste qui après avoir vaincu le communisme en Afganistan s'est répandu comme une trainée de poucre dans le monde.

L'ouvrage de Maalouf débouche-t-il sur une vue pessimiste de l'avenir du monde ? 

En tous cas, ce livre sonne comme une alalrme : si le monde ne trouve pas de solution au vivre-ensemble, le naufrage des civilisations actuelles est ineluctable!

A lire et à méditer ! 

 

 

 

 

 

 

28 octobre 2020

Autriche : quand l'Europe jouait à l'autruche devant Hitler.

Je n'aurais pas cru qu'un prix Goncourt fût aussi intéressant et aussi déroutant à la fois.

Le récit d'Eric VUILLARD paru en 2017 chez ACTES SUD - collection "Un endroit où aller" sous le titre très neutre de "L'ORDRE DU JOUR" et une jacquette d'une froideur particulière montrant l'industriel allemand Gustav KRUPP, évoque un épisode de l'histoire du IIIème Reich allemand dont le lecteur lambda n'a qu'une approche très approximative et surtout très tendancieuse et biaisiée Il s'agit de l'ANSCHLUSS ou en d'autres termes de l'invasion et l'annexion  de l'Autriche par l'Allemagne hitlérienne le 12 mars 1938.

 

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Il faut tout de suite préciser que cet ouvrage, très court pour un sujet aussi vaste et important, n'est ni un roman, ni un témoignage, ni une fiction : il est présenté par l'auteur comme un "récit".

Il s'agit du récit d'une période qui commence en 1933 avec la mise au pas des très grandes forunes allemandes qui paient sans rechigner leur tribut au régime hitlérien national-socialiste, nazi pour être précis,   et qui se termine par l'invasion de l'Autriche cinq ans plus tard.

Les événements qui se sont déroulés durant cete période sont dépeints avec un art consommé de la consicion,et de la présision : Eric VUILLARD n'a eu besoin que de 150 pages petit format pour boucler son récit.

On reste stupéfait à la lecture de la manière désinvolte et méprisante avec laquelle les dirigeants allemands ont traité le chancelier autrichien Schuschnigg et l'ont forcé à accepter le fait accompli, à savoir l'ocuapation de son pays.: 

Un des grands moments de ce récit réside dans le chapitre où est évoqué le dejeuner d'adieu offert par le premier ministre anglais Chamberlain à l'ambassadeur allemand à Londres Ribbentrop, nommé ministre des affaires étranères du Reich : on y voit le diplomate allemand user des moyens les plus déloyaux pour empêcher le responsable britanique de prendre une décision immédiate lorsqu'on vient lui annoncer le début de l'invasion de l'Autriche par les allemands! 

Un autre moment intéressant relate justement le début effectif de cette invasion : le mythe de l'action fulgurante et triomphante est détruit en quelques pages qui nous montrent une armée allemande enlisée dans les routes autrichiennes à cause d'une très mauvaise préparation de ses unités.

La réaction joyeuse et spontannée du peuple autrichien à l'arrivée des allemands est également remise en question par l'évocation des très nombreux suicides de citoyens autrichiens qui n'ont que la mort comme acte de résistance à ce qui arrive à leur pays! 

Le dernier chapitre du "L'ordre du jour" est peut-être celui qui lui a permis d'ête primé : l'auteur ose reprendre ce que les juifs ont subi sous Hitler et la part de responsabilité de grands patrons allemands.dans leurs malheurs. Une des dernières phrases de ce court ouvrage est chargée de messages que chacun peut comprendre à sa façon : " les juifs avaient couté trop cher"!  

Je retiendrai cependant une réserve importante contre cet ouvrage qui, ne l'oublions pas a été courronné du prix Goncourt.  Elle concerne le style assez déconcertant choisi par l'auteur. Pourquoi donc utilise-t-il ce vocabulaire plus que recherché, sinon rare et même  pédant - je cite sans être exhaustif :  escadrin pour escalier, imposte pour moulure, lapidifié pour pétrifié, esquichant pour serrant, aboulique pour indécis, et sutout ce très inattendu "amuï" pour rendu muet. Rien ne justifie l'usage de ces mots. Comme rien ne justifie par ailleurs une formulation aussi insipide que :  "une sainte pétoche commence à gagner tout le monde" alors que le moment décrit une tension extrême. Pas plus que je ne m'explique ce niveau de langue plutôt trivial utilisé par Eric VUILLARD pour évoquer les difficultés techniques des panzers allemands : "On n'y pige plus rien! Il faut foutre les mains dans le cambouis".

Petit livre à lire pour avoir une idée plus nette d'une période de l'histoire où les grands pays européens ont préféré jouer à la politique de l'autruche face au nazisme naissant : ils ont sacrifié l'Autriche sur l'autel d'une paix que rien ne laissait pourtant prévoir! 

 

27 octobre 2020

Un disours, un SMS, finalement rien ...

Sur la quatrième de couverture de ce roman, une journaliste de l'hebdomadaire français  "ELLE", une certaine Olivia de Lamberterie, affirme de manière péremptoire : "Si vous n'éclatez pas de rire au premier chapitre, on ne peut rien pour vous."

Et je suis bien obligé de répondre à cette dame, que je n'ai pas éclaté de rire aupremier chapitre de ce roman, ni au second ni en le refermant, car j'ai été jusqu'au bout de ses 210 pages. 

 

Le-discours

Je n'ai pas éclaté de ire, mais j'ai parfois souri, non pas en réaction à un quelquconque humour mais en réaction à la vacuité totale et absolue de ce roman.

FABCARO - auteur d'une ribambelle de bades dessinées, a voulu écrire un roman : grand bie lui fasse. Il lui fallu un sujet et une intrigue : il n'en a pas trouvé ou plutôt si il a écrit 210 pages autour d'uu discours de mariage qui ne sera jmlais prononcé et d'une rupture sentimentale dont on ne saura pas si elle a été définitive.

Dans LE DISCOURS, paru dans la collection "Sygne" de GALLIMARD en 2018, puis en Folio en 2020, Fabrice CARO a tenté de relever ce défi.

En fin de compte, il est parvenu de nous parler de tout et de rien : de la vie ratée d'un quadragénaire mal dan sa peua, mal dans ses amours, mal dans sa famille, mal dans ses relations humaines!

Sollicité par son futur beau-frère de prononcer le traditionnel discours de mariage, Adrien se retrouve au même moment plongé dans une rupture sentimentale qu'il voyait venir mais dont il ne mesurait pas les conséquences.

Peut-on tenir 2010 pages sur un sujet aussi peu consistant : il faudrait avoir le talent d'un très écrivain et une profonde connaissance de la psychologie humaine.

Or FABCARO est peut-être un grand "bandedessiniste" mais c'est un romancier tout juste moyen malgré les bonnes critiques que son travail  a reçu ..

Donc petite lecture sans intérêt particulier  sinon celui de nous révéler une certaine France littéraire  qui se veut modene et qui applaudit n'importe quoi faute d'ouvrages de grande qualité.  

  

23 octobre 2020

DECOUVRIR SA VOIX ...pas sa voie ...

Ma voie je l'avais déouverte, il y a belle lurette ...Je l'ai suivie, en essayant d'être cohérent avec moi-même..
Mai depuis quelques jours, j'ai découvert MA VOIX....On m'a toujours dit que j'avais une voix radiophonique, mais forcément, je n'avais aucune idée de ce que cela voulait dire ...
Comme j'entreprends plein de petites choses pour meubler ces temps "covidiques", ma fille ainée m'a incité à enregistrer ma voix et à l'écouter ...Et pour cela, elle m'a offert un superbe micro et mon petit-fils s'est fait un plaisir de me l'installer.
Ainsi, depuis je passe des heures à lire des textes devant ce micro, puis à m'écouter ...LE COMBLE DU NARCISSISME diriez-vous..
En tout cas, c'est un plaisir assez particulier de réciter la tirade du Cid que j'avais aprise au collège et entendue sur la scène du Cinéma Mauritania, à Tanger, déclamée un acteur des Amis du Théatre de France.
Ou lire et puis s'entendre réciter un poème de Verlaine, le début d'une Mo3allaqa qui ne s'est jamais effacé de ma mémoire, ou "A las cinco de la tarde" de Frederico GARCIA LLORCA..

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Croyez-moi, ce n'est pas du narcissisme, juste des petis moments de plaisir, longtemps ingnoré et que je découvre..
Donc merci N.A. et merci A.O.
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CITOYEN HMIDA
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