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CITOYEN HMIDA
26 juin 2019

Même les écrivains turcs nous envahissent …

La Turquie? Que puis-je en dire?

J’ai adoré ISTANBUL mais je n’ai pas aimé les turcs.

J’ai adoré leurs patiseries et j’ai moyennement apprécié leur cuisine!

je n’aime pas les feuilletons et les séries télévisuelles turcs, mais en tout état de cause, je ne suis pas très télé.

Je ne supporte pas l’invasion de nos marchés par les produits turcs, du textile aux biscuits, mais je la comprends puisque nos entrepreneurs leur laissent la voie libre.

Tout cela en arriver aux écrivains turcs actuels et notamment Elif SHAFAK dont les romans occupent des rayons entiers chez nos libraires.

Personnellement, j’en été resté à Nazim HIKMET, grand poète et vrai militant. OUi, c’était un poète, un grand poète pas un marchand de papier plus intéressé par le nombre d’exemplaires vendus que par le nombre de ses véritables lecteurs!

J’en été resté aussi à Hassan Ali TOPSAS et “LES OMBRES DISPARUES” que j’avais lues d’une traite tellement ce roman m’avait interpellé!

Or, il se trouve qu’en ce début du XXIème siècle, on nous présente Eluf SHAFAQ comme la plus grande romancière turque de ces dernières années!

Si on s’en tient à sa bibliographie, il faut reconnaître qu’elle est prolifique ! Une douzaine de titre en turc, une demi-douzaine en français, autant en anglais, et même des publications en allemand! Pour une dame quinquagénaire qui a commencé à écrire relativement tard, cela est assez remarquable !

Mais …mais …car il y a un mais ..

Que valent les romans de Elif SHAKAF .Méritent-ils l’intérêt qu’ils suscitent ?

J’ai lu ARCHITECTE DU SULTAN, paru chez Flammarion en 2015, LA BÂTARDE D’ISTANBUL et CRIME D’HONNEUR parus chez les Éditions Phébus respectivement en 2007 et 2013.

  .

Je n’ai plus eu envie de continuer à ingurgiter du Elif SHAFAQ ; après quelques pages de SOUFI MON AMOUR publié aussi par les éditions Phoebus en 2010 m’en ont dissuadé.

En effet, j’étais repu de cuisine turque, de poncifs sur les machos turcs, de clichés sur la femme kurde, de répétitions sur les tantes arméniennes envahissantes et curieuses, sur les pères et les garçons turcs patriarcaux jusqu’à la caricature.

Elif CHAFAK écrit comme elle parle et elle parle beaucoup : CRIME D’HONNEUR aurait fait une excellente nouvelle au lieu de ce fatras d’aventures, de personnages et de situations qui encombrent les 400 pages du roman.LA BATARDE D’ISTAMBUL ferait éventuellement un bon feuilleton turc mais comme roman, je l’ai trouvé plutôt indigeste. Quant à L’ARCHITECTE DU SULTAN, il démontre que on ne peut avoir le même talent que Amine MAALOUF même si on essaie de triater des sujets qu’il a abordés.

Suis-je sévère envers Elif SHAFAK? Me traiteriez vous de mysogine parce que je lui préfère deux écrivains hommes : un poète turc et un romancier turc. Je n’y peux rien : ils ont un talent que je ne lui trouve pas!

Cependant, ses romans peuvent très bien servir de lectures de vacances, comme le sont ceux de Marc LEVY ou de Guillaume MUSSO, encore deux hommes, mais il existe bien sûr beaucoup de femmes qui écrivent des romans à succès!

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