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CITOYEN HMIDA
14 mai 2020

CERVANTES dans une version courte

 

Par ces temps de confinement, la meilleure façon de trouver de la lecture est encore de fouiller dans sa propre bibliothèque et de ressortir les vieux ouvrages que l'on a lu il y a des années et de les relire avec le recul nécessaire, à l'aune de l'exp&érience acquise depuis leur découverte .

C'est aisi que j'ai déniché "NOUVELLES EXEMPLAIRES" de l'espagnol CERVANTES  publié  en 1986 par l'Académie GONCOURT dans la collection "Grands auteurs", disparue depuis bien longtemps maintenant.

cerv

Si vous n'avez lu ou si n'avez pas envie de lire le DON QUICHTTE de Cervantes - et je comprends, l'ouvrage pèse quand même près de 600 pages è je vous conseille très vivement de vous contenter de ce petit reccueil de nouvelles, qui existe dans d'autres éditions dont FOLIO.

Ces "Nouvelles exemplaires" sont très intéressantes à plusisuers égards !

D'abord, ces nouvelles sont un genre tout à fait inédit  dans la littérature espagnole et c'es en ce sens que Cervantes les a quaklifiées de "exemlaires", car elles ont été écrites selon l'exemple italien.

Ensuite, elles ont été écrites dans une période clé de la vie de Cervantes : déjà connu grâce à la publication de lapremière partie de son DON QUICHOTTE,   Et à ce titre, elles résument la quintescence de l'art de conteur et d'écrivain de l'auteur.

L'édition complète des NOUVELLES EXEMPLAIRES comporte treize textes : l'Academie Goncourt  a choisi, pour son édition, cinq nouvelles qui devraient en être les plus représentatives.

Et en effet, c'est un plaisir très fin et très subtil que de lire - même dans une très bonne traduction française - les récits de Cervantes.. 

On reconait de suite ce style ancien carractéristique de l'Espagne de l'époque, un peu ampoulé, alambiqué, avec des formules que personne n'oserait utiliser mais qui paraissent si bien adaptées pour les personnages de cette fin du XVIème siècle.

Je ne saurais dire pourquoi, mais certains passages, notamment dans la nouvelle intituulée "Rinconète et Cortadillo"    ont pour moi une consonnance arabe, dans le style, les formules utilisées et même dans les personnages. Fausse impression, tout simplement? 

On retrouve immédiatement le carractère "picaresque" si particulier à une certaine littérature espagnole qui a donné le premier rôle à des héros marginaux, presque des anti-héros, mais qui restent finalement moralisateurs et surtout très critiques envers la société.

Vous retrouvez tout cela dans les nouvelles retenues par l'éditeur !

Rinconète et Cortadillo : il s'agit d'une description de Séville, cette ville riche mais pleine de pauvres et de brigands, avec une espèce de cour des miracles où le crime et le piété font bon ménage.

Le Jaloux d'Estrémadure : la jalousie est mauvaise conseillère et l héros en fait les frais au profit d'un jeune aventurier sans scrupuiles.

L'Illustre servante  : une aventure picaresque qui se termine par un mariage inattendu.

Le Mariage trompeur : l'histoire d'une escroquerie montée par une femme indigne qui dépouille un militaire naif en lui léguant une maladie honteuse.Le

Colloque des chiens : un dialogue allégorique entre deux chiens qui se parlent comme des humains et se racontent leur vie.

 

Lecture parfaite par ce temps de confinement pour voyager dans le temps ....

 

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