TROIS FEMMES et UNE GAMINE nous montent un très beau film

Je ne suis pas très porté sur le cinéma en génral, et encore mois sur le cinéma maroain!

En effet, nos réalisateurs sont trop prétentieux ou trop misérabilistes, ou trop amateurs ...Bref, il existe toujours dans les films marocains quelque chose que fait que la sauce ne prend pas, que moi en tant que spectateur je n'entre pas dans le film, que j'y crois pas!

Soit que les dilogues sont dans un arabe qui n'a rien de marocain, soit que les prises de vue sont très souvent réalisées dans une lumière que seuls les très grands directeurs de photos peuvent dominer, soit que la sonorisation est défectueruse! 

Mais là pour le coup, je suis totalement schooché par le fiolm que j'ai vu dernièrement! 

Il s'agit de "ADAM" réalisé par Maryam TOUZANI et produit par Nabyl AYOUCH avec  Lubna AZABAL, Nisrin ERRADI et Douae BELKHAOUDA. 

Si je connaissais Nabil Ayouch, je ne connaissais pas du tout les autres protagonistes! Mais le titre du film m'a interpelé pour des raisons personnelles - Adam étant le prénom de mon petitf-fils - et finalement m'a décidé à aller voir le film!

Le speech du film peut se faire en une phrase :  la rencontre fortuite entre une jeune mère célibataire et une veuve vivant avec sa fille àdans la médina de Casablanca.

Bien sûr, les critiques étrangères sont dithyranbiques ....parce qu'il  s'agit d'une jeune mère célibataire, dans le dunuement et la soklitude ..Oui, bien sûr c'est une partie du film ...

Ainsi La croix et Médiapart ont-ils choisi le même titre pour leurs raticles respectifs sur le film : "Adam», un film sur le désarroi des mères célibataires au Maroc". Et les deux sont passés sur beaucoup d'éléments de cette oeuvre.

Par contre Les Inrockuptibles semblent en avoir décélé le vrai sens en écrivant : "un film de femmes, filmé par une femme." et en ajoutant qu'il s'agit "huis clos autour de deux femmes prisonnières de leurs démons." 

En effet,  ce qu'il fallait voir c'est l'affrontement entre deux femmes, deux personnalités, deux vies,deux dstins, extraordinairement jouées par les deux protagonistes : Abla, la veuve, dure, véritable héroine de tragédie grecque, qui affronte la vie et Samia, la jeune fille qui s'est fait avoir justement par la vie, avec au milieur la petite gamine innocente.

Le film est sobre, avec des dialgoues réduits, mais un jeu d'actrices absolument époustouflant : 

Nadia Touzani signe là son premier film en tant que réalisatrice, avec quelques défauts de débutante mais qui ne gâchent absolument pas le travail  présenté au public : quelques longueurs peut-être, de légères imprécisions dans l'évaluation du temps ...Peu importe, le film mérite d'^étre vu  et apprécié!