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CITOYEN HMIDA
27 janvier 2020

Les Cosaques de l'Ukraine éternelle

De TARASS BOULBA, je n'avais qu'un très vague souvenir, celui d'un film d'aventures avec Yul BRUMMER, des chevaux, des bagarres et des batailles..

Et dernièrement j'ai découvet dans les rayons de la bibliothèque de ma fille ainée TARASS BOULBA, le roman de Nicolas GOGOL dans une édition MAXI-POCHE datant de 1996.

tarass

Je n'ai jamais été porté sur la littérature russe : je n'ai jalmais pu terminer un roman classique ruse, pas plus CRIME ET CHATIMENT ou LES FRERES KAMARAZOV de Fiodor DOSTOIEVSKI que GUERRE ET PAIX ou ANNA KARENINEde Léon TOLSTOI, Trop de personnage, trop de pages aussi, ont brisé mon envie de découvrir cette exceptionnelle littérature. Après tout, je lis pour mon plaisir et par curiosité, non pas pour prétendre à une quelconque connaissance littérauire spéciale.

C'est ainis que ce TARASS BOULBA  - 158 pages en format de poche -  m'a invité à le lire et je ne regrette pas.

Si l'on s'en tient à la présentation qu'en font les éditeurs - et les diverses critiques que j'ai consultées après avoir terminé le roman - il s'agit de"l'évocation truculete, haute en couleur d'une Ukraine mythique et de la rude existance des cosaques luttant contre tous les pouvoirs pour maintenir leur mode de vie".

En effet, la description de ces milliers de cosaques lancés à travers les steppes de l'Ukraine à la recherche de liberté, de gloire éventuelle,  est très bien menée, pontuée de chauvauchées débridées, de fêtes et de beuveries mémorables.

La trame du roman est simple : un chef cosaque part à l'abenture, emmenant avec lui ses deux fils : il operdra l'un au comabat et tuera le second de ses prorpres mains pour avoir trahi, par amour pour une polaineaise, ses frères et sa foi. Le chef cosaque mourra lui-même brûlé vif sur un bûcher.

Le tout est très vivement mené par Nicolas GOGOL, d'une plume alerte que certins ont comparé à celle de Rabelais, En tous cas, la lecture de ce roman est un plaisir évident si l'on écarte quelques pages où Nicolas GOGOL évoque le sort réservé aux juifs. 

On ne peut pas dire que le romancier russe portait les juifs dans son coeur, pas plus que les héros de son roman qui traitaient les descendants d'Abraham comme des moins que rien!

Se retrouvent dans la bouche de ses personnages des phrases d'un antisémitisme effrayant tel les ques : 

"Pendons d'abord tous les juifs!' ou bien "Noyons toute cette récaille dans le Dniepr" sans parler de cette envolée lyrique  "La foule se précipita sur le faubourg avec l'intention d'xterminer tous les juifs"......Et un peu lus loin, le chef cosaque déclare, après avoir sauvé un commerçant juif que "il sera toujours de pen,dre le juif".

Cela me rappellesimplement que l'antisémitisme n'est pas le fait des musulmans, mais qu'on ne retrouve dans la culture et la civilisation des peuples qui aujourd'hui donnent des leçons au monde en matière de tolérance de vivre ensemble !

Pourtant, ce genre de réflexion ne se trouve chez aucune ds critiques que j'ai pu consulter au sujet de TARASS BOUBAL, chef cosaque doté d'un ensemble qualités et de défauts mais à aucun moment il n'est question de son antisémitisme et de celui de on peuple !

Cela n'empêche que TARASS BOULBA reste un récit attachant par sa vérité! 

 

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