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CITOYEN HMIDA
18 novembre 2016

Habib MAZINI nous parle du Maroc et des marocains

abib MAZINI, économiste, professeur universitaire, auteur prolixe et éclectique qui a déjà publié neuf romans et six livres pour la jeunesse ou contes pour enfants, n’est pas un inconnu sur la scène culturelle nationalee .

Il est donc tout à fait légitime dans sa publication, en 2014, de son dernier ouvrage chez les Editions de la Croisée des Chemins sous le titre “LE PATRIOTE IRRÉVÉRENCIEUX“, suivi d’un sous-titre qui nous guide un peu vers le dessein de l’auteur “Dictionnaire impertinent“.

patriote

Habib MAZINI a donc choisi cette formule assez originale dans le monde littéraire marocaine pour évoquer en plus de cinquante entrées, classées par ordre alphabétique, un large spectre de le vie du Maroc et des marocain(e)s.

Les thèmes sont abordés d’une manière très objective, mais teintée d’une ironie et d’une empathie qui donne à chaque élément un éclairage suffisant qui en souligne les défauts sans les exagérer ni les stigmatiser systématiquement.

Habib MAZINI connait son sujet : ses affirmations, même formulées dans un style léger, parfois acerbe mais toujours juste, sont étayées par les références sérieuses et fiables. Cela donne aux remarques de l’auteur une pertinence notable.

Vous ouvrez ce “Dictionnaire impertinent” à n’importe quel article et vous découvrirez que Habib MAZINI, qui se déclare dans le titre de son ouvrage “patriote” donc quelqu’un qui aime son pays et ses compatriotes, semble lire dans nos pensées.En effet, il dit ce que vous et moi pensons de la justice, de lacorruption, de l’enseignement, aussi de sujets moins graves comme le café ou le sport, ou encore de problèmes essentiels comme la langue, les valeurs et la santé.

Quelques néologismes permettent à l’auteur de faire référence à des problèmes spécifiquement marocains comme les “basritudes” ( léguées par feu Driss BASRI, ministre de l’intérieur de sinistre mémoire) ou les “khadafiades” (en souvenir des abus de feu Maamar KHADAFFI, le dictateur libyen) ou encore les “soixante-dixards“, nos soixante-huitars à nous, ceux qui avaient vingt ans lors de années de plomb, qui ont surtout vécu le bouillonnement culturel de l’époque et qui en gardent une nostalgie impérrissable.

J’imagine très bien ce livre sur la table de chevet de chacun d’entre nous : nous pouvons l’ouvrir à n’importe quelle page, le feuilleter le sourire ou une légère grimace aux lèvres en nous disant : “nous sommes un sacré peuple!”

Bonne lecture

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