Mouna HACHIM aurait-elle atteint ses limites en voulant trop en faire?
Dans son dernier opus, LES MANUSCRITS PERDUS, paru chez les editions Eric Bonnier en août 2018, la journaliste-écrivaine-chroniqueuse Mouna HACHIM nous promet dès les premières pages un voyage fantastique dans l'Espagne post-Reconquista.
Cette période de l'histoire est particulièrement riche en drames humains et le talent de Mouma Hicham laissait espérer un très agréable moment de lecture. Férue d'histoire du Maroc, l'auteure saurait, pensè-je, nous entrainer avec elle dans ce monde que d'autres avaient avant elle explorés.
Mais très vite, trop vite devrais-je dire, la déception nous saisit car l'incompréhension l'emporte!
Mouna Hachim a déjà montré ses talents de "chercheuse" : : les deux éditions de son "DICTIONAIRE DES NOMS DE FAMILLES AU MAROC" en sont la preuve flagrante.
Elle a aussi été une "histotienne" assez spéciale qui s'intéresse au passé de notre pays de manière pas très académique.. Les titres de ses deux ouvrages en la matière sont assez significatifs ::
- Chroniques insolites de notre histoire (Maroc, des origines à 1907) - 2016 - Autoédition -
- Histoire inattendue du Maroc - Erick Bonnier Editions - 2018.
Pour moi, elle reste une excllente romancière qui a su si bien parler du Maroc du XXème siècle dans " Les enfants de la Chaouia", son premier roman sorti en 2004.
Dommage, ce roman historique n'est pas une réussite : Mouna Hicham a voulu trop en faire et elle a fini par mal faire!
Son roman orésenté comme "historique" n'est finalement qu'une très laborieuse histoire noyée dans un capharnaüm d'évènements historiques et de personnages prétendument historiques qui finalement ne retiennent ni notre intérêt ni notre attention. .
Encore une fois dommage, car le talent de Mouna Hachim pourvait produire mieux que cela!
Attendons donc le prochain ouvrage de cette sympathique et talentueuse écrivaine.