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CITOYEN HMIDA
26 juillet 2017

DES LIVRES QUI NE SONT PAS FAITS POUR MOI...

Je fais souvent confiance aux goûts littéraires, très hétéroclites, de mon aînée et grâce à elle, j’ai découvert beaucoup d’auteurs dont j’ignorais tout, jusqu’à l’existence.

Récemment, j’ai pris sur les étagères de sa bibliothèque trois ouvrages qu’elle avait classés dans la catégorie “asiatique”, en me disant “voilà, tu es paré en termes de lecture pour l’été”.

Il s’agissait en fait de deux romans japonnais et d’un troisième chinois! Je n’avais jamais auparavant approché la littéraire extrême-orientale, à part un petit livre dont j’avais parlé récemment ici même.:

LES BÉBÉS DE LA CONSIGNES AUTOMATIQUE du japonais Ryû MURAKAMI – J’ai lu – 2014 – 509 pages.

Les-bebes-de-la-consigne-automatique

KAFKA SUR LE RIVAGE de Haruki MURAKAMI, l’auteur japonnais qu’on ne présente plus, – 10/18 Belfond – 2011 – 638 pages.

CVT_Kafka-sur-le-rivage_5832

LE CLAN DU SORGHO ROUGE , du chinois Mo YAN, prix Nobel de littérature en 2012, éditions du Seuil – Points – 2016 – 542 pages.

SORGHO

A mon grand désarroi, je ne suis pas arrivé à entrer dans dans aucun de ces romans.

L’histoire des deux gamins japonnais, abandonnés par leurs parents, recueillis par des bonnes sœurs puis adoptés par une famille, ne m’a pas convaincu….Et dès les premières pages, j’ai eu du mal à me concentrer sur leur aventure et leurs aventures à venir ne n’ont pas intéressé.

Question de style de l’auteur? Peut-être… Question de situation romanesque ? Surement …Question d’environnement ? Sans aucun doute, car j’ignore tout du monde nippon et Ruy Murakami en parle d’une manière trop abrupte pour qu’un novice comme moi s’y retrouve!

En tous cas, après plusieurs tentatives, je me suis résigné à fermer ce roman….de façon définitive. Je ne saurais jamais rien des aventures rocambolesques de Hashi et Kiku, dans ce Japon que je n’ai pas su appréhender.

Le second roman japonnais dont j’ai tenté la lecture s’est avéré aussi hermétique à ma façon de lire et de prendre les romans.

Je n’aime pas spécialement les romans d’initiation, ou les romans d’apprentissage, comme définit l’éditeur ce livre: “œuvre majeure, qui s’inscrit parmi les plus grands romans d’apprentissage de la littérature universelle”.

Je n’y ai trouvé rien de majeur, ni d’universel, ni même d’intéressant …Je ne doit pas être fait pour lire Haruki Murakami. Peut-être n’y suis-je pas préparé intellectuellement ou et-ce une simple question de goût!

Donc exit Sinshi (monsieur en japonnais) Murakami, je ne terminerais pas votre roman fût-il “parmi les plus grand de la littérature universelle”.!

Pensant avoir plus d’atomes crochus avec la Chine, je me suis attelé à lire “Le clan du sorgho rouge ” : le mot attelé n’est pas innocent ! J’ai tiré sur les pages de ce roman, de toute la volonté, j’ai tiré, tiré, tiré mais je n’arrivais à avancer dans “cette écriture épique où la violence des affrontements libère des forces sacrées”.

Pour moi, la lecture d’un roman doit d’abord être un plaisir, un moment ludique, une évasion, pas la plongée dans le glauque, le sanguinaire, le morbide aussi héroïque et tragique soit-il.

Donc très peu pour moi …Aux connaisseurs, aux experts de lire Mo Yan. Les prix Nobel de littérature, surtout quand ils sont légérement “téléguidés”, ne m’ont jamais spécialement impressionné!

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