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CITOYEN HMIDA
25 septembre 2016

LECTURE POUR UNE NUIT D'INSOMNIE

Hier, j’ai ingurgité moult verres de thé et j’ai hérité d’une insomnie carabinée! Et même la lecture complète de RUE DES CONSULS, roman de Farouk BENBRAHIM, paru aux éditions Afrique-Orient en 2015 n’a pas pu vaincre.

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Et pourtant, elle était assommante, cette lecture …J’aurais commencé ce roman en plein jour, je l’aurais refermé au bout de la cinquantième page . Mais mon insomnie persistante m’a obligé à le terminer.

Je n’y ai trouvé aucun intérêt, à part celui d’un roman relativement bien écrit!

La trame du roman tourne autour d’une famille fassie venue s’installer à Rabat après la deuxième guerre.

L’auteur – ancien cadre dans le secteur privé – a voulu se lancer dans l’écriture et il l’a fait avec ce grand défaut de certains auteurs marocains !

Ils veulent écrire non pas pour leurs compatriotes mais pour les lecteurs étrangers !

Et forcément, Farouk BENBRAHIM a eut recours à tous clichés, tous les lieux communs, tous les stéréotypes qui sont de mise pour les lecteurs étrangers dès lors qu’il s’agit de parler du Maroc et des marocains.

Mais il faut reconnaître à Farouk BENBRAHIM de ne pas avoir cédé, comme certains de nos écrivains, à la tentation du misérabilisme.

Dans son roman, il est question de vieilles familles marocaines, de “dadas” bien sûr, de pères dignes et droit, de mères aimantes et de jeunes hommes profitant de la féminité naissante des domestiques sans défense.

Le roman est une longue suite d’événements, plus ou moins vraisemblables qui nous entraînent de Rabat à Casablanca, de Casablanca à Tanger, de Tanger à Madrid, derrière le héros qui a fui sa famille et la faute qu’il avait commise dans un moment d’égarement.

Je vous laisse le soin ( je dis pas le plaisir : je n’y ai trouvé aucun, même pas celui de retrouver le sommeil) de découvrir ce roman, qui peut éventuellement intéresser des jeunes qui n’ont pas connu le Maroc d’une certaine époque.

P.S. : Farouk Benbrahim a déjà sorti un roman de la même veine ENFANTS DU SALON VERT, chez L’HARMATTAN -Écritures arabes – 2005, qui m’avait déjà donné cette impression de “découverte à l’allure de cartes-postales, bien lisse, sans surprises”. comme je l’écrivais ICI.

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